Trains, dépôts, voie, etc. lignes de Cluny
Trains
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Chaix 1964 |
La desserte voyageurs, de la ligne de Mâcon à Chalon-sur-Saône par Cluny, comportait une douzaine d'autorails, 6 dans chaque sens. Certains jours, les autorails étaient doublés entre Chalon et Givry ou Buxy et vice versa, c'est dire l'affluence des voyageurs sur cette ligne.
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La desserte « marchandises » se faisait aux deux extrémités.
- Au départ de Mâcon, un locotracteur effectuait une desserte vers Prissé.
- Au départ de Chalon-sur-Saône, un train de marchandises, tous les jours ouvrables, vers Cluny avec une grosse desserte à Massilly et une antenne trois fois par semaine pour Genouilly (ancienne ligne de Montchanin) depuis St Gengoux. La traction était assurée par un diesel BB 63000 (voir photo ci-contre). Au début de mon séjour sur la ligne (1959), une desserte à la demande était encore possible de Cluny à Clermain. |
Photo Gillet |
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Le D875 à Massilly |
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Depuis la suppression du service voyageur, la desserte marchandises a été maintenue de Chalon à Cluny, bientôt limitée à Massilly puis, en 1994, à une dizaine de km au départ de Chalon (EP Schiever). Actuellement cette portion n'est plus utilisée, mais les installations sont encore en service.
Dépôts
Deux petits dépôts (avec plaques tournantes) ont existé à Cluny et St Gengoux.
La voie et les ouvrages d'art
En guise de ballast, les traverses étaient posées sur une espèce de sable grossier, bien loin des cailloux habituels. La voie était en si mauvais état que la vitesse était d'environ 60 km/h, par endroits moins.
L'obligation de s'arrêter dans toutes les gares et d'y passer à 30 km/h diminuait encore la vitesse commerciale des trains.
Des rampes importantes (les Alouettes, Etiveau, La Croix Blanche, etc.), ainsi que des courbes serrées, gênaient aussi la circulation.
Section de Moulins-sur-Allier à Paray-le-Monial |
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Gilly-sur-Loire
A gauche pont vu de dessous.
A droite vu d'en haut. |
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Charrier Edit. |
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Pont sur la Loire |
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Bifurcation de Cercy |
Section de Paray-le-Monial à Cluny
Pont de 21 m et 3 arches sur l'Arconce, à Charolles. |
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H.B.M. |
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Pont sur l'Arconce |
Pont de 18 m à 3 arches sur la Semence à Vendenesse-les-Charolles,
Pont de 12 m et 2 arches sur la Semence à Beaubery,
Tunnel de Vaux, 528 m, entre les Terreaux - Vérosvres et Trivy - Dompierre,
Pont de 44 m sur la Grosne entre Clermain et Ste-Cécile - La Valouze.
Section de Cluny à Mâcon
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La ligne comportait le tunnel du Bois Clair, 1600 m, entre Cluny et La Croix Blanche.
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Entrée côté Mâcon tunnel du Bois Clair |
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Cheminée d'aération de 86 m au centre du tunnel. |
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Photo Thierry Père |
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Photo Thierry Père |
Cheminée à l'extérieur |
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Cheminée à l'intérieur |
Un curieux pont, juste avant d'arriver à La Croix-Blanche. |
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Pont de La Croix-Blanche |
Section de Pouilly-sous-Charlieu à La Clayette
Pont métallique de 33 m sur le Sornin à Pouilly-sous-Charlieu,
Pont métallique de 21 m sur le ruisseau St Nicolas à Charlieu,
5 ponts dont 3 métalliques 18, 18 et 14 m sur le Sornin entre St-Maurice-de-Châteauneuf et La Chapelle-sous-Dun.
Tunnel du Gothard de 294 m avant La Clayette-Baudemont (rien à voir avec le ST Gothard).
Il fut réalisé à double voie car on pensait alors à un tronc commun avec la ligne de l'Azergues qui fut construite 30 ans après.
On s'excuse pour les épaves qui encombrent le site. |
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Photo Thierry Père |
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Tunnel du Gothard |
Section de La Clayette à Clermain
Pont métallique de 18 m sous la voie Paray Lozanne après la gare de La Clayette.
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Tunnel de 423 m avant la gare de Montmelard. Il a, semble-t-il, servi de champignonnière. |
Photo Thierry Père |
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Tunnel de Montmelard |
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Tunnel de Longvergne de 588 m et viaduc du Grand Chemin, entre Montmelard et Dompierre-les-Ormes. |
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Photo Thierry Père |
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Tunnel de Longvergne |
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5 arches, 65 m de long et 18 de haut (On cherche une photo meilleure). |
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Photo Thierry Père |
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Photo Thierry Père |
Viaduc du Grand Chemin |
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Photo en hiver |
Section de Cluny à Chalon |
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Un pont a été construit, quelques kilomètres avant Cluny, pour faire passer la ligne nouvelle TGV.
On peut regretter que le même soin n'ait pas été apporté à la ligne d'Autun. |
Pont du TGV avant Cluny |
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Pont vers Massilly |
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Pont de Cormatin |
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Pont de Malay avec les vestiges d'un pont romain. |
Photo B.F. |
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Pont de Malay |
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L'embranchement de Montchanin comportait, sur la commune de St Boil, au départ d'Etiveau en direction de Culles, le viaduc de Crainseny à 16 arches, 246 m de long et 23 m de haut. |
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Viaduc de Crainseny à St Boil |
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Autre photo du viaduc que m'a envoyée un correspondant. |
Photo Vachet |
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Autre photo du viaduc |
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Après la gare de Culles, en direction de Genouilly, le tunnel de Champagne de 1135 mètres de long.
Ci-contre, la sortie côté Genouilly. En 1962 (il y a prescription), je suis passé en mobylette sous ce tunnel.
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Tunnel de Champagne |
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Entre Le Puley et St-Laurent-d'Andenay:
Viaduc des Fiolles à 7 arches, de 118 m de long et 19 m de haut, presque collé à la ligne TGV, pour passer la vallée du ruisseau des Fiolles. |
Photo Gillet |
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Viaduc des Fiolles |
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Viaduc de Montsarrin à 9 arches, de 149 m de long et 23 m de haut, près du château du même nom. |
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Photo Gillet |
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Viaduc de Montsarrin |
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Actuellement, on ne peut plus avoir cette vue, car, entre le viaduc et la château, passe le ... TGV. |
Photo Marlet |
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Viaduc et château de Montsarrin |
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Tunnel de Poluzot (740 m). |
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Photo Thierry Père |
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Photo Gillet |
Entrée du tunnel côté Etiveau |
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Entrée du tunnel côté Montchanin |
Ci-contre, le repère de nivellement du tunnel de Poluzot tête du tunnel côté Montchanin |
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Photo l'Antibois |
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Repère de nivellement |
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Entre St-Laurent-d'Andenay et Montchanin, le pont Jeanne Rose, de 61 m, sur le Canal du Centre (à droite) et l'ancienne route nationale 74 (à gauche). |
Edit. Chataignier |
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Pont Jeanne Rose |
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Passages à niveau
L'un des inconvénients de cette ligne était ses nombreux passages à niveau qui gênaient l'exploitation de la ligne. Pourtant, la fonction de garde-barrières n'était pas reluisante. Peu, payé (bien au-dessous du SMIG), logé dans un logement d'une seule pièce (avec l'obligation, en cas de congé, d'héberger le remplaçant), souvent avec un puits pour toute eau potable, quelques fois sans même l'électricité.
Le métier comportait une énorme responsabilité: ne pas oublier de fermer les barrières. Certaines gardes-barrières mettaient leur réveil pour ne pas manquer l'heure. Et que dire en cas de retard. Ils devaient rester en « régime fermé », c'est-à-dire qu'ils devaient ouvrir leurs barrières à la demande, « sous leur seule responsabilité », en s'assurant qu'aucun train ne survenait.
Certains passages à niveau (St Boil, Massilly,...) étaient gardés par les gares. Il existait aussi quelques « tirettes » (passages commandés à distance). Certains passages ont été équipés de barrières oscillantes et même munis de sonnettes avertisseuses (Pont Paron, Givry, etc.).
Quelques rares passages à niveau automatiques ont été installés ensuite.
Merci à Mme.Marie-Claude Champion, MM. Gaby Bachet, Guy Taissidre, Jean-Claude Bas, J. Vachet, Picasso 71, J.P. Bourgeois, Thierry Père, et l'Antibois.
Vestiges de chemins de fer en Saône et Loire