La ligne pénétrait sur le territoire de Change par un premier passage à niveau sur la route de Nolay. | ![]() |
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Photo Bonnamour | ||
Passage à niveau sud de Change |
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Elle décrivait une large boucle, passant sous un pont d'un chemin allant à Change. En fait, on ne comprend pas trop l'utilité de ce pont. | |
Photo Bonnamour | ||
Pont de Marcheseuil |
Sur cette photo, on voit nettement le remblai de la ligne. | ![]() |
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Photo Bonnamour | ||
Remblai vers Marcheseuil |
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Elle passait à niveau sur le chemin de Marcheseuil à Change. On voit même des rails fichés en terre. Peut-être s'agit-il de porte-lanternes du PN? | |
Photo Bonnamour | ||
PN de Marcheseuil |
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La ligne suivait ensuite la route de Nolay un certain temps (broussailles). Sur le terrain, le ballast est bien visible (à gauche). Ensuite elle passait une 2ème fois à niveau la route de Couches à Nolay (à droite). |
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Photo Bonnamour | Photo Bonnamour | |||
Suivant la route | Passage à niveau nord de Change |
La ligne fut prolongée, après Mazenay, pour desservir les puits Des Menaults (commune de Change). Mon grand-père François Gillet a travaillé dans cette mine, mais je ne sais pas dans quel puits. A la fermeture du dernier puits, en 1914, il est allé travailler à Epinac où il est mort d'une explosion de chaudière. Mon père Roger Gillet a pris sa place à 13 ans, car il était pupille.
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Le puits St Pierre | Installations du puits St Charles |
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Il est évident qu'on a du mal, au vu des ruines, de se représenter ce que c'était. On voit (mal), à gauche de la photo de droite, des wagons en chargement et devant nous, deux wagons en attente. Nos amis de Nolay ne nous en voudrons pas, mais la légende de la carte postale, à gauche, est fausse. Il s'agit bien du puits St Charles situé sur la commune de Change, Saône et Loire. |
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Photo Boulicault | ||
La Molette |
Ci-contre la desserte des puits St Pierre et St Charles. | ![]() |
Il semble que le plan ci-dessus ne soit pas très exact. L'aiguille de dédoublement pour la seconde voie devait se trouver, d'après les traces actuelles sur le terrain, après le puits St Pierre. Pourtant l'illustration ci-dessus semble prouver le contraire. Il existe une description de la manoeuvre du train de desserte des puits des Menaults.
«Le train s'arrête et les wagons vides sont laissés sur la voie avant l'aiguille. La machine prend les wagons pleins et se gare avec sur la voie à côté. Les wagons vides descendent seuls en direction du puits grâce à la déclivité.»
Cela suppose certainement que le fourgon-frein serve pour arrêter les wagons à leurs emplacements de chargement.
Comme je l'ai dit dans une autre page, la ligne terminait avec un heurtoir, à quelques mètres de la frontière du département de la Côte d'Or. La raison en était fort simple: Schneider n'avait la concession que pour la Saône et Loire seulement.
La voie arrive enfin aux Menaults (à gauche ci-dessous), dernière localité desservie et derniers puits fermés.
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Et se dirigeait d'abord vers le puits St Pierre (à gauche). Puis le puits St Charles, à droite. Il est difficile de s'imaginer l'importance de ces installations, quand on voit le peu qui reste. |
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Photo Bonnamour | Photo Bonnamour | |||
Ruines du puits St Pierre |
Ruines du puits St Charles |
La ligne se terminait par un cul de sac à quelques mètres de la limite du département de la Côte d'Or, soit à 13,320 kilomètres de St Léger.
Merci à l'Académie François Bourdon, à l'Ecomusée du Creusot, à MM. le colonel Raymond Noulens, François Bonnamour et Paul Charbon.
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Date de mise à jour: 24/10/2006 | Consultez les nouveautés | Rassemblé par Gilbert Gillet |